Dépression et Anxiété
Épisode 1
Faire face à la dépression d’accord mais en France, il y aurait deux fois plus de prescriptions d’antidépresseurs que de dépressifs réellement diagnostiqués. C’est cette surconsommation, cette surprescription, qui a porté un discrédit compréhensible sur l’efficacité de ces médicaments.
Sans oublier que ces surconsommations, surprescriptions représentent une manne financière qui attire de nombreux laboratoires.
Sans oublier que cela représente un véritable risque, à terme, pour la santé.
C’est donc avec raison que nous devons essayer de mieux faire. C’est tout l’objet des épisodes qui vont suivre.
Ne confondez pas déprime, dépression et anxiété.
face à la dépression, même pour un médecin compétent, il n’est jamais facile de différencier anxiété, déprime et dépression. L’anxiété peut être une forme de manifestation de la dépression. Et la déprime passagère un arbre qui cache la forêt.
Le recours à des « anxiolytiques » médicamenteux ou plus « naturels » peut être justifié temporairement, mais, à terme, s’ils sont la conséquence d’un trouble dépressif, c’est ce dernier qu’il faudra prendre en charge globalement.
face à la dépression, pas d’automédication !
face à la dépression, je ne le répéterai jamais assez ne faites pas de l’auto-prescription et personne , autre que le médecin, ne peut vous diagnostiquer dépressif . Et seulement après vous pourrez partir à la recherche d’un professionnel considéré comme compétent.
face à la dépression, un choix complexe !
- Thérapie seule ?
- Traitement médicamenteux seuls ?
- Mesures nutritionnelles et traitements non médicamenteux seuls ?
- Thérapie, mesures nutritionnelles et traitements non médicamenteux ?
- Thérapie et traitement médicamenteux ?
- Choix éventuel d’une Thérapie et/ou d’un antidépresseur ?
Les antidépresseurs ne sont pas à diaboliser et ce ne sont pas des anxiolytiques . Je vous conseille à ce sujet cet article
La dépression un danger de mort !
Ne négligeons, ni pour nous-mêmes, ni pour notre entourage, le risque suicidaire ! N’en soyons pas le complice direct ou indirect.
Faites confiance au thérapeute que vous aurez choisi, c’est la première des conditions pour avancer. Faites-lui part de tous vos risques associés et surtout de vos premières réactions au traitement, sans l’arrêter précipitamment. Puis évaluez ou faites évaluer vos progrès par votre entourage proche.
Croyez-moi, c’est en connaissance de cause que je vous l’affirme : j’ai vu souvent des traitements complémentaires, a priori sans danger, qui, en association avec des médicaments, pouvaient provoquer des effets secondaires (heureusement réversibles).
Il est donc essentiel de se tourner vers un professionnel sérieux et qui ne confond pas approche complémentaire à la médecine avec l’illusion souvent dangereuse d’en être une alternative.
Suivez prochainement l’épisode 2 : Soignez peut rendre malade.