Le Safran contre les états
dépressifs et autres maux
Le safran est utilisé depuis longtemps pour lutter contre la dépression, mais ce n’est que dernièrement que des études ont prouvé son efficacité comme antidépresseur naturel et pour d’autres maux de l’âme et du corps.
Le safran l’anti dépresseur naturel
Safran et dépression, le lien. Véritable anti-dépressif, le safran semble même efficace dans les dépressions sévères. Les études cliniques montrent que la prise d’extraits de safran, à raison de 30 mg par jour (60 mg pour les états dépressifs majeurs), permet de soulager les syndromes dépressifs dès la première semaine.
Safran et dépression, l’efficacité. Dans les recherches, l’efficacité des extraits s’est avérée identique à deux principaux antidépresseurs conseillés dans ce type de troubles (la fluoxetine – Prozac®, et l’imipramine – antidépresseur tricyclique ou la sertraline pour les états sévères) et sans effets secondaires.
En synergie avec le Rhodiola son effet semblerait plus efficace (30 mg de safran et de 300 mg de Rhodiola par jour pendant 6 semaines ).
Le safran pour les autres maux
Pour les troubles prémenstruels de l’humeur
le safran est efficace pour soulager les symptômes émotionnels reliés au syndrome prémenstruel, à raison de 30 mg par jour.
De tels résultats ont aussi été obtenus chez les femmes ménopausées. Pour non seulement améliorer les symptômes dépressifs mais également de diminuer les bouffées de chaleur.
Pour les anxiétés et les TOC
Des études montrent que sa prise peut atténuer l’anxiété et que que la prise de 15 mg de crocine (l’un des composants du safran) pendant 8 semaines peut être efficace pour les TOC.
Pour les troubles cognitifs
30 mg par jour de safran améliorent les capacités cognitives (apprentissage, mémoire) et l’autonomie des personnes âgées, au bout de 16 à 22 semaines.
Pour les troubles du sommeil
Selon une étude réalisée sur 66 personnes, la prise quotidienne de 15 mg de safran (crocine et safranal) pendant 6 semaines améliore l’endormissement, la qualité et la durée du sommeil.
Pour les troubles du TDAH
Une étude randomisée en double aveugle a démontré que la prise de safran titré en crocine[ pendant 6 semaines serait aussi efficace que le méthylphénidate (Ritaline®) prescrit chez les enfants et ados.
Pour les douleurs
Pour les personnes atteints de fibromyalgie, la prise de 15 mg par jour de safran la première semaine puis 30 mg les suivantes, pendant un total de 8 semaines, a une efficacité sur les symptômes de la fibromyalgie.
Avec la polyarthrite rhumatoïde, la prise de 100 mg de safran pendant 12 semaines diminue sensiblement l’intensité des douleurs articulaires. Certains marqueurs de l’inflammation ont également diminué.
Des études montrent que la prise de safran réduirait la fatigue chronique dans la sclérose en plaque et pourrait même représenter un espoir de traitement pour diminuer les symptômes de cette maladie.
Voir également les articles sur la douleur ici et ici
Pour le diabète de type II
la prise de safran pendant 8 semaines pourrait diminuer la glycémie à jeun et l’hémoglobine glyquée. Et également l’insulinémie et le taux de triglycérides. Le safran pourrait aussi baisser les marqueurs de l’inflammation à raison de 100 mg par jour sur 12 semaines. Chez les hommes obèses atteints de diabète de type 2.
A savoir
La complémentation en Safran et de Rhodiola nécessite l’accompagnement d’un médecin ou d’un naturopathe certifié. En effet les dosages de ses composants (crocine et safranal) doivent être individualisés. De plus tout les produits du marché ne se valent pas.
D’autre part le Safran est à éviter chez la femme enceinte et avec la prise d’ Anti-agrégant plaquettaire .
Le Rhodiola est également à éviter chez la femme enceinte . Prudence auprès des patients atteints de trouble bipolaire, les patients recevant des antidiabétiques, antihypertenseurs , les anticoagulants oraux, les anti-inflammatoires non-stéroïdiens. Un avis médical est absolument nécessaire
Vous pouvez également penser à l’hypnose pour apprendre à apprivoiser les états dépressifs, les douleurs et les humeurs. Je suis également là pour cela.
Pour vous aider différentes thérapies sont à disposition, la psychanalyse qui place la sexualité au centre de la pulsion, la thérapie comportementale qui considère que les rituels s’auto-entretiennent (qui ritualise ritualisera) et qui vise à casser le cercle de la reproduction, les cognitivistes qui tendent à rendre plus rationnel les cogitations, notamment en plongeant le sujet dans le risque du malheur pour le laisser s’habituer à cette idée (flooding), les approches neurobiologiques qui insistent avec raison sur le manque de sérotonine mais n’expliquent pas l’origine de ce manque.