Face à la dépression ! Épisode 2

Dépression et Anxiété
Épisode 2

Je broie du noir -épisode 2 - Naturopathe - Hypnothérapeute - Lille, Croix et Arras - Bruno Macou

Il existe une bombe à retardement quand je broie du noir. En effet dans l’épisode 1, je vous ai invités à faire la différence entre anxiété, déprime et dépression. C’est une chose importante car soigner peut parfois rendre malade. Jugez plutôt.

Docteur je ne dors pas, et hop un somnifère ! Docteur je stress, j’ai des angoisses, je suis anxieux, et hop un anxiolytique….

Je broie du noir ! la bombe est prête.

C’est une bombe à retardement car très souvent dans mon cabinet je reçois des personnes qui sont sous anxiolytiques depuis des mois, voir des années et il en est de même pour les somnifères.

Pourtant les Autorités de Santé ne cessent de le répéter : l’usage prolongé des anxiolytiques et somnifères (pour la plupart composés de benzodiazépines ou molécules apparentées) représente un véritable risque, à terme, pour la santé. Elle est d’ailleurs officiellement limitée à 4 semaines pour les somnifères (ou hypnotiques) et à 12 semaines pour les anxiolytiques.

Et cependant, il s’avère que ces recommandations ne sont pas respectées et trop s’en écarter peut conduire à de véritables dangers :

Je broie du noir ! la bombe éclate.

  • Amnésie, dite antérograde (une perte de la mémoire des faits récents, dont les effets sont proportionnels aux doses),
  • États de perte de contrôle de soi-même et de sa conscience après les prises,
  • Troubles divers de l’attention et de la mémoire,
  • Dépendance ou accoutumance qui va rendre difficile et douloureux le sevrage qui devra être « accompagné » par un médecin compétent et justifie donc une très grande prudence quant à l’utilisation prolongée de ces médicaments.
  • Par ailleurs de nombreuses études mettent en avant le risque de provoquer ou accélérer l’évolution d’une maladie d’Alzheimer quand ces médicaments sont pris pendant une durée supérieure à six mois.

Je broie du noir ! faire autrement.

Ce risque est d’autant plus grand que plusieurs médicaments sont associés, ce qui est malheureusement le cas de nombreuses personnes. Il est donc urgent de ne pas abordez les états dépressifs légers à modérés par des médicaments !

Et si c’est le cas, il est aussi urgent d’apprendre à s’en séparer (sous contrôle médical) et de trouver d’autres solutions.

C’est ce que nous verrons dans l’épisode 3. Bien entendu dans le cas d’une dépression sévère diagnostiquée par un médecin, c’est une toute autre histoire.